Édito Newsletter – Mai 2015
Féminin et universel
Contraste des calendriers, le 1 er mai passé voici que s’annonce la fête des mères. Sont-elles ces mères au cœur des discours et surtout des pratiques de solidarité et d’égalité ? On peut en douter.
Certes, les femmes votent depuis 75 ans en France. Bien sûr, la loi Lallemand-Michielsen fête cette année ses 25 ans mais au-delà tout reste à faire et les stéréotypes ont la vie dure.
Si nous considérons la mise en œuvre du congé parental. Elle ne concerne encore trop souvent que les femmes pour des raisons qui puisent dans la subsistance de schémas mentaux dépassés ou simplement parce que le revenu d’un ménage s’appuie sur le salaire souvent plus élevé du conjoint.
Les femmes peinent à trouver la voie d’une citoyenneté pleine et entière. Aussi, quand il s’agira sous peu de célébrer la fête des mères le 11 mai prochain, posez-vous la question suivante : que signifie être mère aujourd’hui sous les différentes latitudes de la planète ?
Édito Newsletter – Avril 2015
Liège contre le racisme
Nous célébrons cette année le vingtième anniversaire de l’adoption par le Conseil communal de lacharte contre le racisme.
Depuis le 29 mai 1995, notre travail a été constant pour traduire notre volonté d’égalité entre les citoyens : des appels à projets, des formations du personnel communal, l’opération Mars Diversités ou encore la plateforme d’accueil de récits de discriminations en sont autant de témoignages.
Cette année, une programmation spécifique d’activités est définie notamment autour des personnalités emblématiques de Rosa Parks et de Martin Luther King.
2015 sera aussi l’année où nous accueillerons [les 22 et 23 avril prochains] la Coalition européenne des villes contre le racisme [ECCAR] qui dénombre pas moins de 100 membres et dont nous assumons le rôle de leader en Belgique avec la ville Gand.
L’occasion de confronter nos pratiques à celles d’autres villes et de nous enrichir de leurs expériences.
Ce qui mène du rêve à l’action se nomme la politique.
Édito Newsletter – Mars 2015
Je ne veux voir qu’une seule tête !
Depuis longtemps, et de plus en plus, je suis irrité par cet appel à l’uniformité.
Accueillir la diversité du monde, singulièrement de ses expressions culturelles, l’inscrire dans une perspective citoyenne n’est-ce pas favoriser le processus démocratique ?
Mars Diversités que nous allons vivre tout au long de ce mois de printemps est une illustration de cette volonté.
Une volonté qui doit aussi être soutenue par une politique d’équipement, d’infrastructures culturelles.
Au-delà des polémiques, qu’il me soit permis, en ces temps de disette budgétaire, de saluer l’ouverture de Reflektor, nouvelle salle parfaitement équipée qui fournit après de nombreuses années d’effort un lieu dédié aux musiques amplifiées.
La même semaine, forte d’un investissement privé volontaire, la « Halte » ajoute aux possibilités d’accueil. Cela vient après l’ouverture de RAVI et, pour poursuivre ce parallèle « public » « privé », après celle de la « Centrale ». Demain, le chantier du MAD commencera…
« Que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent… » (Mao Tse Tung)
Jean Pierre Hupkens
Édito Newsletter – Février 2015
Internationalisme contre austérité
Il y a des notions qui semblent démodées et qui pourtant sont d’une totale actualité et particulièrement utiles en ces temps de pensées troubles.
Parmi celles-ci, l’internationalisme qui consiste à se sentir sœurs et frères de toutes celles et de tous ceux qui mènent combat pour l’égalité, la liberté et la démocratie, indépendamment du pays où ils se trouvent.
Car des hommes et des femmes engagés dans ce combat, il s’en trouve partout dans le monde : au Chili, en Algérie, en République démocratique du Congo, en Chine, aux Etats Unis, en Europe…
Partout aussi des « valeurs » contraires sont prônées : exclusion, discrimination, inégalité… Des contradictions traversent toutes les sociétés, gardons cela à l’esprit.
Et pourquoi ne pas rêver que l’internationalisme s’assigne comme objectif le développement harmonieux de toutes les populations de la planète ? Et pourquoi ne pas commencer ici en Belgique par la révocation de ce principe mortifère qui conduit absurdement à notre appauvrissement : l’austérité ?
Édito Newsletter – Janvier 2015
Je vous souhaite une année 2015 fraternelle et solidaire.
L’addition de nos volontés fera qu’il en soit ainsi.
Et pour démarrer cette période en puisant aux meilleures sources je vous propose trois rendez-vous autour de Léo Ferré.
Tout d’abord l’exposition, prolongée jusqu’au 8 février, consacrée à la rétrospective Hubert Grooteclaes, photographe et ami de Léo.
Ensuite l’hommage d’un grand artiste et poète liégeois Erno Le Mentholé qui déclinera l’ œuvre de Ferré le 16/01 à 18h au Grand Curtius.
Et enfin à l’initiative de mon ami Nicolas Briale, un concert de Gianmaria TESTA et ses musiciens propose une relecture « jazz » de certaines œuvres parmi les plus significatives de Léo Ferré.
c’est le 18/01 à 20h30 au Théâtre de Liège, votre ticket d’entrée vaudra accès à l’exposition Hubert Grooteclaes.
Commencer l’année avec Ferré c’est déjà engager l’avenir.
Édito Newsletter – Décembre 2014
La flamme de la justice
Le 10 décembre prochain, la Ville de Liège scellera son inscription dans le réseau des villes « Lumières » d’Amnesty international.
Beaucoup connaissent cette association. Depuis plus de 50 ans, elle milite pour la défense des droits humains partout dans le monde.
La peine de mort, les arrestations arbitraires, les entraves à la liberté d’expression ou encore la torture justifient une vigilance résolument active. Une tâche immense, un travail de tous les jours.
Cette vigilance se manifeste lorsque, chaque année, dès le mois de novembre, nous voyons surgir les bougies de cire d’Amnesty.
Les proposer à la vente est la manière par laquelle des militants nombreux veulent sensibiliser l‘opinion à la condition critique d’hommes et de femmes pris dans les filets de l’injustice.
Le 10 décembre prochain, place Xavier Neujean, nous vous invitons à manifester votre soutien à la cause des droits humains dès 18 heures.
J’y serai pour signifier que les valeurs de justice et d’égalité n’ont décidément pas de frontières.
Édito Newsletter – Novembre 2014
Musique contre barbarie
C’est le fil rouge de la soirée proposée par la Fondation Ihsan Jarfi pour sa première action publique, après la pose d’une plaque commémorative en mémoire du jeune homme assassiné.
J’ai acheté une place pour le concert de l’Orchestre royal philharmonique de Liège qui se déroulera le 26 novembre prochain. C’est une façon pour moi de prendre ma part à la lutte contre les discriminations.
Il faut reconnaître que le travail ne manque pas. Femme, étranger, handicapé ou encore homosexuel, nous sommes susceptibles de croiser la route de personnes qui nous refuseront un poste de travail (à salaire égal), un logement, l’accès aux soins ou aux loisirs.
Parfois, les choses prennent un tour plus dramatique. C’est alors notre condition d’être humain qui est niée. C’est un moment de bascule qui ouvre la porte à l’horreur. Hélas, l’histoire regorge d’illustrations dramatiques de ce cas de figure.
La passion du combat pour l’égalité et la solidarité ne me quitte pas. C’est elle qui me pousse, avec d’autres, à construire de nouveaux possibles pour le vivre ensemble.
C’est pourquoi, le 26 novembre prochain je serai à la salle du Philharmonique. Et vous ?
Édito Newsletter – Octobre 2014
Nouveaux territoires
Beaucoup s’accordent sur la richesse de l’offre culturelle liégeoise. La diversité et le nombre des acteurs de petite, de moyenne et de grande taille font la substance, parfois jalousée, d’une ville qui, selon les chiffres de la Fédération Wallonie-Bruxelles, consacre des moyens importants à sa politique culturelle. Une fois ce constat posé, il convient d’identifier les logiques à l’œuvre dans la mise en œuvre de notre projet commun.
Ces derniers mois, le cadre législatif a modifié la donne pour l’avenir des bibliothèques d’abord et des centres culturels ensuite. Pour ces deux outils, notre ville dispose du plus important réseau en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Indépendamment de ces éléments, la Ville de Liège n’entend pas renoncer aux fondamentaux de sa politique : accès à la culture, soutien à la création, participation des opérateurs, diversité culturelle et rayonnement international.
La cohésion sociale et la mutualisation des ressources apparaissent comme des territoires à investir davantage pour la pérennité de certaines activités. Des conditions dans lesquelles la culture est rendue possible nous aurons l’occasion de discuter à l’occasion des Ateliers qui se dérouleront au Musée des Beaux-Arts de Liège (B.A.L.) le 23 octobre de 13h30 à 17h30.
Édito Newsletter – Septembre 2014
Les marqueurs de la mémoire
La rentrée offre l’occasion de découvrir trois expositions exceptionnelles : un siècle de peinture belge au musée des Beaux-Arts de Liège, L’art dégénéré selon Hitler à la Cité miroir et Grooteclaes-rétrospective au Grand Curtius.
La première prend ses quartiers au Bal pour remettre en perspective le dialogue de deux collections : celle de la ville mais surtout celle, jamais présentée au public, de Belfius. Salutaire dévoilement des courants et artistes belges du siècle passé.
La deuxième revient sur la vente de Lucerne, cette mise à prix par le régime nazi d’œuvres dites dégénérées à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Une sélection de ces tableaux puisée dans des collections publiques (dont celle de Liège) et privées vient confirmer que des goûts et des couleurs il faut parfois discuter.
La troisième exposition met en lumière le travail d’un photographe surtout connu pour ses portraits d’artistes (Ferré, Brel, Miles Davis, Romy Schneider) mais qui ne peut se résumer à cette dimension. Une opportune rétrospective est proposée au Grand Curtius autour de l’œuvre d’Hubert Grooteclaes.
Ces expositions constituent autant de séquences qui illustrent combien l’art est un puissant marqueur de la mémoire.
Édito Newsletter – Juillet/Août 2014
Mobilité et lien social
Un bus circule à nouveau à Bressoux. Cette information peut sembler anodine. Et pourtant, si la liberté d’aller et de venir est essentielle pour chacun il est déterminant de s’assurer qu’elle est effective.
Circuler dans son quartier, hors de son quartier permet d’accéder à toute une série de services utiles mais aussi de mener une vie sociale et culturelle, bref d’être citoyen(ne) à part entière.
Une fois encore, il est important de souligner combien la force publique prévient le risque de relégation voire d’enclavement pour certaines parties du territoire communal. C’est la responsabilité des pouvoirs publics.
Les efforts conjugués de la ville de Liège et du TEC constituent, à n’en point douter, une bouffée d’oxygène pour les usagers de la rue du Moulin, une artère importante pour la vie du quartier.
Enfin, le retour du bus à Bressoux illustre combien le principe d’égalité des territoires est au cœur du Projet de Ville car il procède d’une logique de solidarité que nous, socialistes, n’entendons pas lâcher car nous sommes convaincus que le service public est le patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas.
Ce bus de retour c’est un peu de démocratie qui revient
Édito Newsletter – Juin 2014
Partager la musique
La Fête de la musique relève désormais de l’évidence au mois de juin.
Il convient de rappeler que l’initiative, laquelle célèbre son trentième anniversaire, a d’abord vu le jour en France avant d’essaimer dans le monde entier.
Jack Lang, ministre emblématique de la culture sous l’ère de François Mitterrand, fut l’instigateur de cette appropriation de l’espace public par l’expression musicale d’artistes amateurs ou plus aguerris.
A Liège, que reste-t-il de cet exercice de démocratie culturelle à ciel ouvert ?
Une formidable aventure qui se déploie toujours davantage sur l’ensemble du territoire communal grâce à l’énergie d’un collectif d’opérateurs soucieux de proposer la programmation la plus éclectique.
Cette édition réunit plus de 150 concerts répartis dans pas moins de 30 lieux de diffusion.
30 ans après sa création, la Fête de la musique affiche dans notre ville une santé resplendissante. Elle s’inscrit pleinement dans le projet culturel de Liège en favorisant le dialogue direct de l’expression culturelle avec des publics toujours plus nombreux.
Édito Newsletter – Mai 2014
Une opportunité pour chacun
« La FGTB a besoin de relais politique au sein des gouvernements pour porter ses revendications », c’est Marc Goblet, son président, qui l’affirme avec force. Il poursuit en faisant du parti socialiste l’acteur de référence pour assumer cette responsabilité.
L’austérité apparait de plus en plus non seulement comme une violence sociale mais aussi comme une ineptie économique. Au contraire, le combat pour la défense de notre niveau de vie sert la relance d’une croissance intelligente qui assure une véritable redistribution de ses fruits.
Aussi, le soutien au pouvoir d’achat, la baisse du prix de plus de 1.500 médicaments, l’augmentation de 40 % de l’imposition sur les revenus du capital et la création de nouveaux postes de travail dans le secteur du service aux personnes sont quelques unes des mesures à mettre à l’actif de la présence socialiste au gouvernement fédéral.
Nécessaire mais pas suffisant.
L’enjeu des élections du 25 mai prochain consiste certes à défendre un modèle social inspiré des valeurs d’égalité et de solidarité mais il convient aussi de porter plus loin notre programme de justice sociale. Il s’agit pour cela d’établir le rapport de force utile.
Willy Demeyer mènera la liste socialiste pour le scrutin fédéral. Avec l’ensemble de ses colistiers, il incarne une volonté d’expliquer toujours et encore les raisons qui font la pertinence de nos propositions pour la qualité de vie de toutes les générations de notre population.
Vous aussi, soyez au rendez-vous du progrès social.
Édito Newsletter – Avril 2014
Cap sur le 25 mai
Les élections du 25 mai prochain représentent un enjeu fondamental pour les priorités du parti socialiste en Wallonie. Le Plan Marshall, stratégie de développement régional, se donne pour mission de soutenir la création d’emploi et l’innovation dans les secteurs d’avenir.
Les Fonds structurels européens d’un montant de 3 milliards appuieront la démarche impulsée par un Gouvernement wallon au sein duquel Jean-Claude Marcourt apporte une contribution saluée par tous.
L’arrondissement de Liège est le poumon économique de la Wallonie. Les 24 communes de ce territoire produisent 20 % de la richesse wallonne et proposent 235.000 postes de travail.
En nous appuyant sur ce qui existe, en utilisant nos points forts, en faisant preuve d’audace et d’imagination, il est impératif de créer les conditions qui permettent à tous mais singulièrement aux plus jeunes, aux isolés et au plus de 50 ans de trouver un travail qui confère une dignité à leur existence.
Une politique de développement du service public qui est, dit-on, le patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas constitue un des piliers d’une politique économique porteuse d’emploi. Cette politique peut se résumer dans une formule lapidaire : construisons des maisons, nous abriterons des familles, nous fournirons du travail et nous renforcerons la cohésion sociale.
Pour ce faire, il importe d’apporter le soutien nécessaire aux candidats qui portent l’espoir d’une redistribution de la richesse créée et la volonté de construire une société plus juste et solidaire.
Cela demande de construire un rapport de force et ce rapport de force c’est aussi dans l’épreuve électorale qu’il se forme.
P.S. Sur la liste emmenée par Jean-Claude Marcourt et « poussée » par Hassan Bousetta j’attire votre attention sur Alain Onkelinx, Philippe Leerschool, Nadya Morcimen, Emur Colak et Florence Giet.
Les 10 acquis du PS pour le gouvernement wallon (pdf) >>>
Édito Newsletter – Mars 2014
Depuis 4 ans le mois de mars voit se croiser les projets de nombreux partenaires.
Ils ont en commun de porter une parole citoyenne engagée dans la construction d’une société harmonieuse et paisible.
Ils nous parlent de diversité.
Une diversité qui devrait être simplement constatée et qui pourtant justifie un combat sans faiblesse ni répit afin qu’elle ne se transforme pas en une hiérarchie et en une inégalité.
Raccourcir le spectre de l’égalité et du respect des différences est un travers de l’époque.
L’opposition au mariage pour tous en France en est un exemple. La recrudescence des replis identitaires en est un autre.
Nous proposons une autre voie, durant tout le mois de mars, une marche pour l’égalité dans la diversité. Elle commence le 6 mars à la Cité miroir.
Serez-vous des nôtres ?
Édito Newsletter – Février 2014
Se loger c’est un droit inclus dans la Déclaration des droits de l’homme, c’est une condition d’ancrage social.
Dans un contexte qui voit l’action publique raillée par d’aucuns, il importe de préciser qu’en Wallonie, la part du logement social représente 25 % du parc locatif global.
Une offre significative et nécessaire mais qui ne permet pas encore de satisfaire les demandes. Près de 37.000 sont toujours insatisfaites.
On peut voir derrière ce phénomène un effet d’une crise systémique, une conséquence de l’évolution de la structure familiale.
Une société inspirée par un idéal de justice sociale s’oblige à apporter une réponse à des questions de ce genre.
Jacques Gobert, président de l’Union des villes et des communes de Wallonie prescrit une médication de choc avec un plan de création de 150.000 logements sur 6 ans.
Mobilisateur et économiquement vertueux.
En effet, construire des logements c’est non seulement abriter des populations mais aussi fournir du travail et donc renforcer la cohésion sociale.
Construire du logement n’est pas un coût mais un bénéfice social.
Édito Newsletter – Janvier 2014
La Cité miroir
En 1993, je participais avec quelques amis à la fondation des Territoires de la Mémoire. Un long chemin a été parcouru depuis, qui nous mène aujourd’hui aux portes des anciens Bains de la Sauvenière.
C’est le lieu et le moment de rendre hommage au travail et à l’engagement sans faille de ceux qui nous ont quittés: Guy Melen, Paul Brusson.
Dans quelques jours, la population est invitée à prendre le chemin de la Cité miroir, morceau d’enfance pour les plus anciens, énigme architecturale pour les plus jeunes. Les pouvoirs publics, des associations, l’Université de Liège et d’autres acteurs ont uni leurs forces pour faire aboutir ce projet ambitieux.
Il s’agit d’apprendre à s’orienter dans les méandres d’une société complexe qui n’offre pas toujours les clés de sa propre compréhension.
Il s’agit de miser sur des valeurs qui remettent en perspective active ce qui, par-delà nos différences, nous lie sans occulter ce qui risque de nous diviser.
Il s’agit de démontrer combien la culture est une source intarissable d’émancipation à laquelle chacun est convié à puiser pour mieux vivre sa condition d’homme ou de femme et mieux faire société.
Un projet qui me tient particulièrement à coeur parce qu’il est au plus proche de ce qui fait l’honneur de notre civilisation: la tolérance, l’égalité et la fraternité.