Les 4 et 5 décembre, le « Salon de la petite édition », revient au Grand Curtius.
Portée par le Comptoir du livre et organisée dans le cadre des Fugueurs du Livre, cette manifestation met en lumière le travail d’une multitude d’éditeurs indépendants.
Un travail essentiel, véritable réseau capillaire qui permet la « bibliodiversité » et par là même soutien de manière déterminante la liberté d’expression.
C’est aussi, au cœur de ce salon que le Prix Marcel Thiry sera remis à Sébastien Févry pour son recueil de poésies « Brefs Déluges ».
N’oublions pas que quelques jours plus tard, le 10 décembre à nos fenêtres, les petites lumières d’Amnesty, doivent briller.
Sentinelles modestes, mais obstinées, elles rappellent qu’un peu partout dans le monde des femmes et des hommes sont emprisonnés, souvent violentés pour l’expression de leurs opinions.
Heureuse époque où l’on peut penser ce que l’on veut et dire ce que l’on pense remarquait déjà Tacite.
Mais en fait, les seules vraies libertés ne seraient-elles pas collectives ?
Une question à méditer par ceux qui à tout moment et à tout propos s’autorisent des opinions définitives…
Jean Pierre Hupkens