Longtemps stigmatisées, les cultures urbaines occupent aujourd’hui une place importante sur la scène culturelle. Le berceau de ces cultures est le mouvement hip-hop américain.
Ce mouvement, dont le maître mot est la contestation, émerge dans le contexte particulièrement violent et inégalitaire des quartiers populaires new-yorkais des années 70.
Englobant graffiti, dance et musique, le mouvement hip-hop, a offert aux jeunes afro et hispano-américains non seulement un exutoire pacifique, mais également un moyen pour se façonner une identité propre construite en opposition à la culture conventionnelle des riches banlieues blanches américaines.
Ce mouvement s’étend peu à peu au monde entier dans les années 80. D’abord incompris, rejeté et illégal (pour le graffiti), il finit par s’affirmer, s’imposer et séduire par sa créativité et son esthétisme.
Il est à présent reconnu comme du street art, un art apprécié du grand public qui embellit nos paysages urbains et démontre le talent de jeunes artistes longtemps marginalisés. Citons à cet égard « L’homme de la Meuse », la dernière réalisation de l’opération Paliss’art qui orne deux murs du quai de la Boverie n° 21 et 10.
La danse urbaine ou breakdance, quant à elle, est reconnue comme une discipline à part entière. Elle a même été sélectionnée pour figurer dans la programmation des Jeux olympiques 2024 à Paris.
Notre Cité ardente peut, d’ailleurs, s’enorgueillir d’être la ville hôte du Festival « LCB Choose Your Destiny » des Lièges City Breakers. Véritable point de ralliement des stars internationales, il contribue au rayonnement de Liège au-delà de nos frontières.
Le street art, le breakdance, le rap ou encore le slam sont autant d’expressions artistiques qui font désormais partie intégrante de notre patrimoine culturel. Nous devons encourager leur développement en leur apportant le soutien qu’elles méritent.