Charlotte Hauglestaine, un nom qui ne parle sans doute pas aux nouvelles générations.
Au début des années 1960, elle quitte une région verviétoise en crise pour travailler à la Fabrique nationale, à Herstal.
Dans des conditions d’hygiène et de sécurité qu’on peine à imaginer aujourd’hui, les hommes et les femmes partagent le même employeur mais pas le même salaire.
En février 1966, sous la bannière du slogan, « A travail égal, salaire égal », les travailleuses de l’entreprise entameront un mouvement de grève pour imposer leur revendication.
Le 16 février prochain, une exposition « Femmes en colère » revient sur ce combat que ses protagonistes ont inscrit dans l’histoire.
La mémoire doit aussi se construire sur l’évocation de pareilles luttes pour l’égalité.
Jean Pierre Hupkens