Chère camarade, cher camarade,
La crise sanitaire inouïe que nous traversons met en lumière de façon dramatique les effets dévastateurs du désinvestissement dans les politiques de santé et singulièrement du sous-financement des institutions hospitalières.
Plus généralement, elle révèle combien le déploiement mondial d’un capitalisme sauvage nous expose tous à des risques systémiques désastreux.
Certains, hier, pouvaient se croire préservés. Il est aujourd’hui évident qu’un modèle de société bâti sur la solidarité, la démocratie et le respect de chacun est tout simplement le seul viable.
Ce modèle de société est celui que depuis toujours les socialistes défendent et illustrent dans leurs stratégies de progrès.
Ces dernières années, souvent critiqués, parfois moqués, nous avons dû lutter à contre-courant, mais qui osera aujourd’hui dire que nous avions tort ?
Chère camarade, cher camarade, notre énergie est décuplée, car le péril est immense.
Cette énergie, nous devons l’employer à restaurer un système de protection sociale digne de ce nom, à conquérir de nouveaux progrès.
Je veux ici rendre hommage à tout ce qui souffre, lutte et se bat, aux malades bien sûr, mais aussi à tous celles et ceux qui sont en première ligne pour que notre système de soins « tienne », à celles et ceux qui assurent dans des conditions difficiles nos besoins premiers. Il conviendra de ne pas les oublier demain, eux qui, si souvent, sont mal payés, mal considérés, alors qu’avec une indécence qui coupe le souffle, certaines voix s’élèvent déjà pour nous faire payer cette crise dans laquelle nous n’avons aucune responsabilité.
C’est, ni plus ni moins, un nouveau contrat social qui est nécessaire à cette heure, avec un système de soins de santé correctement financé, des services publics qui garantissent nos besoins essentiels et stratégiques. Voilà le choix de société.
Un par un et tous ensemble, gagnons-le !