La culture et la ville sont les dimensions de l’humain que j’ai la chance d’enseigner, donc d’étudier, dans les facultés d’Architecture, de Sciences sociales et de Sciences appliquées de l’Université de Liège.
Par bonheur – car c’en est un ! – il se fait que l’Échevin Jean-Pierre Hupkens, qui est un ami, un vrai, et de longue date, est aussi devenu pour moi un acteur essentiel pour connecter l’enseignement et la recherche universitaires à la vie des gens, autrement dit aux préoccupations politiques qui sont les siennes en tant qu’homme de gauche, qui défend les valeurs de progrès et de solidarité (que serait l’un ou l’une sans l’autre ?).
C’est ainsi que, grâce à lui, nous avons créé, il y a trois ans, une plateforme qui permet aux académiques et chercheurs directement intéressés par les matières urbaines (urbanistes, ingénieurs, géographes…) de travailler avec les membres de son cabinet et les responsables des administrations de la Ville de Liège concernés, dans le but de penser, en équipe, le développement de notre ville et l’aménagement de ses espaces pour le bien-être de tous les citadins.
Cette initiative que nous portons ensemble s’appelle le Labville et cet « observatoire » commence à s’imposer progressivement dans le paysage politique de notre ville post-industrielle, qui renaît avec beaucoup de volontarisme des cendres des fours de ses hauts fourneaux.
Il faut beaucoup de courage pour s’occuper du développement urbain dans ces périodes de transition, de grande transformation, que tant de villes européennes doivent aujourd’hui affronter.
Mais pour avoir travaillé avec Jean-Pierre Hupkens et son équipe, et ce, au plus près, depuis des années, je sais tout simplement qu’il est l’homme de la situation.
Stéphane DAWANS